samedi 18 décembre 2010

Buenos Aires querido !

Une semaine dans la "Capital federal" c'est evidemment trés court pour connaitre réellement la ville mais suffisament pour aimer cette mégapole pas comme les autres...

Manif-concert plaza de Mayo devant la casa rosada

Diego !
Bien sur, rien a voir avec le joyeux bordel de La Paz ou la chaleur de  La Havana et on a parfois l'impression d'etre a Paris ou Madrid. Mais la richesse de Buenos Aires réside dans les differents ambiances qu'offrent chacuns des barrios de la ville.


Et puis bien sur il y a le tango, le futbol, les manifs perpetuelles, les grands parcs, Evita, le Ché, les parrillas libres y muchas mas cosas... Et des Portenos (habitants de Buenos Aires) siempre muy amables !
Quant à l'architecture, les vieux immeubles cotoient les nouvelles tours de verres disgracieuses...



Petit tour d'horizon des differents quartiers:

Le micro-centro c'est le centre de la vie économique et politique de la ville. Un mélange étonnant ou les manifestants parcourant l'avenida de Mayo bombardent les batiments publics de tags ou pots de peinture, les golden boy courent pour attraper un subte (metro) pendant que les touristent flannent au milieu des artisants ayant etallé leur cames a meme le sol... La nuit, tout ce beau monde laisse la place a des milliers de "cartoleros", ces laisser-pour-compte qui survivent en triant les poubelles a chaque coin de rue...


El Obelisco

Barbuc Plaza des Mayo !

San Telmo se tient chaque dimanche une gigantesque brocante, l'occasion de flanner et de chiner au milieu des portenos (et des touristes):



A Recoleta, c'est un peu Paname ! Immeubles style Haussmanien; boutiques de luxes, petits parcs ombragés et bars a la mode... bref c'est assez chicos !
Nous on y est allé pour le super (et gratuit) musée de Bellas Artes (avec des euvres de Rodin, Monet, Renoir, etc...) et pour le cimetière de la Recoleta, sorte de Père Lachaise ou l'on retrouve les plus grands noms de l'histoire argentine et notamment Eva Peron.
Cimetiere de la Recoleta

La Boca est un quartier populaire formé par les vagues successives d'immigrants (italiens ou yougoslaves au dèbut du siecle; paraguayen ou boliviens plus recemment). Difficile de s'y aventurer en dehors de la célebre Caminata; cette ruelle multicolore ou se sont formés et regroupés de nombreux ateliers artistiques;  car c'est aussi un quartier "craignos"... Bon, en terme d'authenticité, on a gouté aux tribunes popular de la Bombonera, donc on se contentera de la très touristique Caminata pour compléter notre tour du quartier...




Enfin, a 40 km du centre-ville se trouve Tigre, un des plus grands delta du monde: aucune voiture donc, les habitants (friqués) se deplacent  en barque au sein de la multitude de canaux pour rejoindre leurs jolies demeures au bord de l'eau... Balade sympa mais c'est pas ce qu'on a préféré...



En fin de compte, si Buenos Aires est une ville très "européenne", elle possede indeniablement de multiples richesses culturelles et sa diversité sociale marque les esprits !

On y serait bien resté une semaine de plus !

mardi 14 décembre 2010

En Argentine, c'est la Rue Ketanou

Buenas !

Dios mio, les porteños (habitants de Buenos Aires) sont les champions de la manifestation, loin loin devant nous .. oui oui !! En une semaine de temps a BA, on a assiste a pas moins de quatres manifestations. C'est bon de voir une population mobilisee et soudee ..

La plaza de Mayo, centre historique et politique, est le point de depart pour chacune des manifestations des "porteños".


Les Argentins reviennent de loin et c'est avant tout ce contexte historique qui leur donne cette force et cette volonte de ne plus jamais se laisser faire. Quinze ans de dictature militaire, dix ans de Carlos Menem, la plus grave crise economique et les voila au bord du gouffre en 2002 ..Ce n'est pas si vieux ..
La casa rosada

Le phenomene "la Rue Ketanou" s'est reellement amplifie et coutumise d'ailleurs apres cette grave crise economique de 2001. Les Argentins ont alors pris conscience que la mobilisation massive etait une arme puissante face au pouvoir en place. A l'epoque, 5 presidents se sont succedes en moins de 2 semaines .. !

Il est donc d'usage de descendre dans la rue "pour faire changer les choses"..
Libertad o Muerte, no comments ..
Un exemple majeur de ce devoir de memoire, "Las madres de la Plaza Mayo". Mamans des "desaparecidos", personnes enleves pendant "la guerre sale" (sucia guerra ) livree par la dictature a tous les opposants au pouvoir, elles effectuent depuis 1977 une ronde hebdomadaire (tous les jeudis) en face de la casa rosada du gouvernement. Tres emouvant ..

Match a la Bombonera

Pour son dernier match de ce Torneo de Apertura, Boca Junior recoit l'équipe de Gimnasia (La Plata) pour un match sans enjeu réel (les 2 équipes terminent loin du champion Estudiantes).

On récupere nos places 2 heures à peine avant le coup d'envoie et on file en bus archibondé vers le quartier de la Boca. On ne traine pas trop dans les environs du stade, juste le temps de grignoter un lomito et nous passons les portes de la mytique Bombonera...



On entre dans la tribune "popular" fief des hinchas (supporters) de Boca Juniors. Le placement est libre. On s'installe légèrement sur le coté pour ne pas se faire marcher dessus un peu plus tard...
Une heure avant le coup d'envoie, les tribunes sont encore a moitié vides pour assister à la fin de match de la réserve de Boca. Les supporters terminent de décorer le stade tout en bleu et jaune. Quelques chants commencent petit a petit à se faire entendre au fur et a mesure de l'arrivée des hinchas.



L'ambiance monte carrement d'un cran quelques minutes avant le début de la partie avec l'entrée dans les tribunes des gars de "la Doce", soit "la douze", nommée ainsi pour son rôle affirmé de 12ème joueur. La "Doce" est une des "barras bravas" (hooligans) les plus réputées en Argentine. Ils s'installent juste à coté de nous, une cinquantaine d'entres-eux grimpent sur des barrières et, dos au terrain, ne s'arretent alors plus de chanter et d'haranguer la foule de supporters... Nombre d'entres-eux arborrent fièrement l'écusson du club tatoué sur la poitrine. Des dizaines de drapeaux bleus et jaunes flottent sur la tribune. Tout le monde est debout, le poing levé pour chanter et encourager les siens...





Fanfare et chants à la gloire de Boca raisonnent dans tout le stade lorsque les deux équipes entrent enfin sur la pelouse. Le match debute fort, Boca domine et marque dés les premières minutes par son avant-centre légendaire Martin Palermo qui célebre là son 300ème buts ! L'ambiance grimpe encore et les chants se font plus intenses. Tout le stade rugit à chaque occasion de but... Mais Boca ne parvient pas à marquer le deuxième but et ne mène que 1-0 à la mi-temps.


La deuxième pèriode s'avere plus compliquée pour Boca Juniors. Gimnasia fait le forcing pour revenir dans la partie et finit par egaliser sur un joli coup-franc direct... Cela ne change rien dans les tribunes ou les chants ne s'arrete pas même une seconde.

"Siempre estare a tu lado Boca Juniors querido"
La fin de match est tendue. Boca, privé de son stratège Riquelme, peine a se créer de réelles occasions et Gimnasia manque de peu de l'emporter en toute fin de partie. La rencontre se termine donc sur un match nul équitable.

CABJ !
La Police retient la tribune une demi-heure apres le coup de sifflet, le temps que les supporters visiteurs puissent diparaitre des abords du stade en toute sécurité... En attendant, la fanfare des hinchas de Boca continue à jouer, encore et toujours...




La Bombonera mérite bien son nom, tout comme la doce d'ailleurs... Quelle ambiance !
Ca donne envie d'y retourner !

vendredi 10 décembre 2010

Les Chutes d' Iguazu

Après 24h de trajet en bus depuis Cordoba (record battu !), nous arrivons à Puerto Iguazu ... sous des trombes d'eau  ! Une tempète tropicale sévit en effet sur la règion et les prévisions pour les jours suivants ne sont pas fameuses ...

Le lendemain, on se réveille donc sous sous le mème déluge. Comme on a pas toute l'année non plus, on se décide quand meme à aller voir ces fameuses chutes d'eau, parmi les plus spectaculaires du monde.
On s'équipe donc de "poncho de pluie" couleur soleil (c'etait ca ou le modele vert sac poubelle), on prend un pic-nic et c'est partit !

Les chutes et le rio Iguazu marquent la frontère argentino-brésilienne. On peut donc les observer des deux còtes. Nous choisissons les coté argentin, réputé plus sauvage et offrant des vues plus spectaculaires que du coté brésilien.



Les chutes se trouvent sur un parc naturel, tres (trop ?) bien aménagé: petit train, passerelles et sentiers tout tracés. L'avantage est que cela permet de s'approcher au plus pres des chutes.
La végétation demeure relativement sauvage et on peu apercevoir toute une série de petites bestioles: papillons multicolores, rapaces, toucans, coatis (petits fourmiliers), etc ...


Coatis

Quant aux chutes elles-mèmes... Ouahou ! Impressionant !

Apès avoir traversé une série de passerelles surplombant le rio Iguazú, nous découvrons soudainement la fameuse Gargantua del Diablo (Gorge du diable) et ses presques 80m de chutes au vacarme assourdissant !  Autant dire que meme qund il ne pleut pas, les immenses vapeurs d'eau qui s'en dégagent suffisent à assurer une bonne douche !



Puis nous partons découvrir le reste des chutes, selon différents points de vue (vue d'en haut ou d'en bas)


Salto Bossetti
Il y a 19 grands sauts ("Saltos") dont 16 se trouvent coté argentin ! On passe  plusieurs passerelles situées a quelques metres des chutes. Les fortes pluies ont rendu le débit plus fort encore...


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Les chutes San Martin

 On a tellement aimé qu'on est revenu le lendemain apprecier une deuxieme fois le spectacle... avec du soleil cette fois (mais pas de photos car notre carte mémoire a rendu l'âme...)!






dimanche 5 décembre 2010

Argentina... cordobesa !

Quelques instantanés pris lors de notre passage à Cordoba, la deuxième ville du pays...

On y retrouve quelques incontournables de la vie argentine...

Iglesia... azul


Cerveza

Catedral

Che



Cine
 
Il a pris un peu de poids Leo...

 

Antiguo


Empañadas


mercredi 1 décembre 2010

Mendoza

Nous voici a Mendoza qui regroupe pres d'un million d'argentin et surtout les meilleurs vignobles du pays...

Notre arrivée s'accompagne de quelques galeres d'hotels car, a Mendoza, si les AJ ont des piscines et des ecrans plats, cela va aussi de paire avec des dortoirs en forme de placart...
Donc apres 5 hostals visités chargés de tous nos sacs et une nuit passée a contre-coeur dans le quartier des bars et boites branchouilles, on file vers la Plaza Independencia et on trouve enfin un hostal simple et sympa...


A Mendoza, on continue notre tour des plaza y parque argentinos avec notamment l'immense parque San Martin ou les Mendocinos se retrouvent chaque dimanche pour picniquer, faire le tour du lac en courant,  jouer au foot ou, comme nous, glander au soleil !


Parque San Martin
Evidemment, il est impensable de passer a Mendoza sans visiter quleques-unes des tres nombreuses  bodegas de la région... 
Nous partons donc en compagnie de quelques compagnons pour un tour des vignobles en bicyclette...
Et chez "Mister Hugo", pour un vélo loué vous avez droit a 3 verres de vins.... La journée commence bien...


Contrairement a Cafayate, les plupart des dégustations sont ici payantes... Mais c'est sans compter sur notre "french flair" légendaire qui nous permetra de debusquer quelques bodegas offrant des dégustations gratuites ou presque...

Apres le Musé du vin, quelques dégustations et une petit vingtaine de kilomètre a bicyclette, nous retournons nos vélos à Mister Hugo qui nous grattifie encore d'un petit pichet de vino tinto ("une excellente piquette" !).

Bon, si la balade etait sympa, les vins etaient pas géniaux, alors on se rattrappera le lendemain en sélectionnant nous-même quelques bouteilles pour un apéro partagés avec nos nouveaux amis :

L' amitié franco-irlandaise !