samedi 19 mars 2011

La cite royale - Luang Prabang

Elle fut la première capitale du Laos, dont le premier roi y était né: le roi Fa Ngum, considere comme le premier fondateur du Laos et le premier a reconnaitre la parole de Bouddha. Ville influente, centre artistique et culturel, elle represente egalement un haut symbole spirituel pour tous les bouddhistes et particulièrement du Bouddhisme Therravada.
Vu sur Luang Prabang
Luang Prabang est en effet une ville exceptionnelle par la simple concentration de temples dans un petit périmètre. Quoique quasiment complètement détruits à la fin du XIXe, ils furent reconstruits à l’identique, et représente aujourd’hui un patrimoine rare en Asie du Sud-Est.

Wat MAi

Wat Xien Thong

Wat Phu Sit
Bordee par le Mekong et la Nam Ou, Luang Prabang vit au fil du temps. Il y règne une atmosphère spéciale, calme, silencieuse. On apprecie...
La Nam Ou qu on adescendu antre Muang Khua et Nong Kiaw
Je dis souvent que le Bouddhisme n’est pas une religion mais une philosophie de vie. Je trouve qu'on le ressent particulierment dans les pays qui le pratique. C'est un mode de vie, une règle sociale, qui contribue a l'apaisement des populations et au respect de chacun. 
LE Mekong
C'est la conclusion a laquelle on est arrive en comparant notre experience au Vietnam (pays qui melangent les croyances et ou les gens prient essentiellement pour de l'argent - des pervertis en fin de compte) a celle de Thailande ou Laos (majoritairement bouddhistes).



D'ailleurs, a Luang Prabang, la pratique du Bouddhisme rythme la vie des laotiens dès le matin. Plus que nulle part ailleurs au Laos, les habitants participent au rituel d'offrande du riz qui permet à des centaines de bonzes de se nourrir (ils ne peuvent se nourrir qu’à partir de ce qu’on leur donne). 

En fait, la journée prend naissance le soir, par la préparation du riz collant. Ce riz demande une longue préparation puisque plusieurs heures sont nécessaires avant de pouvoir être consommable (avant d’être cuit, il doit être soigneusement nettoyé de ses impuretés à la main, puis doit reposer une demi-douzaine d’heures dans l’eau avant d’être cuisiné, vers 5h-5h30 du matin).
 
Il est de coutume que les bonzes sortent tous à la même heure, le vénérable de chaque temple en tête de son cortège. Ils sont plus d’un millier dans cette petite ville ne comptant que 20000 âmes.

Des mini bonzes
Le cortege

Nous y avons assistees et nous avons ete emerveilles par ce rituel mais a la fois tres genes d'accroitre le nombre de toutous venant photographier ces instants presques "intimes".


1 commentaire:

  1. Magnifique cette fraternité!Ces bonzes me font bcp penser aux Baba d'Indes : ils sont aussi habillés en orange et ont fait voeux de n'avoir aucune propriété. Ils vivent donc d'offrande et de prière. ce sont aussi les seuls à être autorisé à fumer le shilom... Lolo

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