vendredi 29 avril 2011

Les "aventuriers" du Tonlé Sap

Depuis Siem Reap, nous avons décidé de rejoindre Battambang par bateau. Nous rejoignons donc l'immense  lac Tonlé Sap, le plus grand lac d'eau douce d'Asie du sud-est. La riviére du meme nom rejoint le Mekong. d'un coté et le Sangker de l'autre. Entre la saison seche et la saison des moussons, la superficie du lac est multiplié par 6 et son volume par 70 !! En effet, pendant les pluies de mousson, le Mekong est en cru et la riviere qui le relie au lac inverse son cours. Le lac envahit alors les forêts et les champs avoisinants, ce qui limite les risques d'inondations en aval. L'importance du Tonlé Sap est donc immense pour le pays tout entier.


Nous effectuons la traversée en saison séche, ce qui rend parfois la navigations difficile. Le bateau, qui possede une propulsion ressemblant a une machine a labourer a souvent du mal a avancer au milieu de la végétation qui a envahit les eaux. On doit s'arreter plusieurs fois, pour nettoyer les hélices puis pour les changer carrement !
nos bateliers en pleine réparation
Nous traversons plusieurs villages flottants, ce qui nous offre un spectacle assez impressionant. Construits sur des flotteurs de bambous, les villages dérivent selon les crues. On y trouvent tout ou presque ! Des marchés, des restos, des boutiques, des fabriquqnts de barque, des écoles, des églises, etc ... Ces populations vivent bien evidemment presque exclusivement de la peche.


Peu apres, la riviére Sangker se fait plus étroite et serpente au milieu d'une végétation trés dense. On a parfois l'impression d'etre de vrais aventuriers en pleine jungle !


 En se rapprochant de Battambang, on découvre de nombreux petits villages etablits au bord de la riviére. Certains sont constitués des cases les plus modestes que nous ayons vu. En fin d'apres-midi, c'est l'heure du bain. Dans la riviére bien sur. A notre passage, les enfants s'en donnent a coeur joie, entres sourires et "hellos" par dizaines et coucours de plongeons pour nous impressionner !




On nous avez annoncé 6 heures de traversée environ. Finallement nous rejoignons Battambang apres 10h de navigations ! Un peu fatiguant mais quel spectacle !



jeudi 28 avril 2011

Preah Vihear : conflit meurtrier a la frontiere thai-khmer

Le site de Preah Vihear au nord ouest du Cambodge est un temple remarquable datant du IV siecles et initiallement dédié au dieu hindou Shiva. La Thailande et le Cambodge se dispute sa souveraineté depuis tres longtemps, au rythme des conflits, guerres civiles et occupations militaires de la zone. La ligne frontaliere y est difficile a déterminer en raison d'un relief escarpé et de la présence encore importante de mines.


La reconnaissance de la souverenneté cambodgienne sur le site en 1962 par un arrete de la Cour internationale de justice semblait devoir mettre fin au conflit. Mais en 2008, le classement du site par l'UNESCO au patrimoine de l'humanité fit ressurgir les tensions entres les deux pays (qui dit classement par  l'UNESCO dit touristes et donc monney...). 

Il y a une semaine les affrontements ont repris faisant une quinzaine de victimes et des milliers de refugiés de part et d'autres... Chacun des deux commandements militaires accusant l'autre d'avoir ouvert les hostilités.
Si l'armée cambodgienne ne dispose pas de la meme puissance de feu que son homologue, il est clair qu'elle reste déterminé a protéger son territoire. Il faut dire que le territoire actuel du Cambodge n'a plus rien a voir avec ce qu'il fut au cours des siecles passés, et les cambodgiens n'accepteront pas de perdre encore des territoires au profit de leurs puissants voisins. La peur d'une annexion par l'un de ses deux voisins (Thailande et Vietnam) a rythmé une grande partie de l'histoire moderne du pays et reste un sujet trés sensible.

Wat Banan, pres de Battambang
Alors qu'en est-il de Preah Vihear ?

Bon, sur un échantillon trés resprésentatif de deux cambodgiens (un "tuc-tuc driver" et un jeune bonze) 100% des cambodgiens interrogés sur le sujet blament la Thailande ! Pour eux, il semblent évident que le temple fait partis du patrimoine historique et culturel de la nation khmere... Par ailleurs, apres des décennis de conflits et de guerre civile, le peuple cambodgien aspire a tout sauf a se retrouver de nouveau en guerre...

Avec notre regard extérieur, il nous apparait effectivement difficilement concevable qu'un temple "angkorien" (donc construit sous l'empire khmer) puisse "appartenir" au peuple thai et non aux khmers.

Quand a notre imminant passage de frontiere, on a de la chance puisqu'on doit traverser a quelques centaines de kilométres plus au sud...

Hier, apres de nouveaux combats, les deux armées ont enfin convenu d'un cessez-le-feu. Ouf ! Yá plus qu'a  espérer que ca dure...

dimanche 24 avril 2011

Angkor, la cite khmerveilleuse ...

Suasdeii,

Un peu d'Histoire tout d'abord ..(en resume bien sur !)

La cite d Angkor est un vaste complexe de temples majestueux qui s'étend sur des hectares et des hectares. La partie actuellement visitee et connue ne representerait qu'un tiers de l'extension originelle du site. Les ruines ne seraient que la partie monumentale connue d'une présence remontant à l'age du bronze. La cité khmerveilleuse n'a pour le moment livre qu'une partie de ses mysteres.
Les temples le splus connus sont: Angkor Wat, Baayon, le mont Bakeng, Ta Phrom, ..
Angkor Wat le celebre, symbole du cambodge et represente sur le drapeau national
L'histoire retient le IX siecle pour la fondation d'Angkor par le roi Jayarvaman II, premier grand unificateur d'un royaume khmer morcelé. L'age d'or d'Angkor se situe entre le IX et le XIV siecle. Plusieurs centaines de temples témoignent de la richesse, du raffinement et de la puissance de cette civilisation, qui régna sur un territoire couvrant une partie de l'actuelle Birmanie, Thailande, Laos, et Vietnam.
Ta phrom ..angkor
Pendant ces 6 siècles, on retient : Suryarvaman II qui construisit à partir de 1113 le plus beau et le plus grand de tous les temples, Angkor Wat. Ensuite, Jayavarman VII (1181-1218) a été un constructeur hors pair  avec l'édification du Bayon et de Ta Phrom. Ce fut egalement un souverain puissant et reconnu pour avoir chassé les Chams du royaume, repris Angkor, construit des hopitaux et instauré le bouddhisme comme religion d'état.
Le Bayon, les colonnes aux 4 visages representant les 4 qualites du bouddha, erige sous Javaryaman VII
Les raisons du déclin de la cite d'Angkor sont incertaines. Plusieurs hypotheses sont émises : La concurrence du puissant royaume du Siam basé à Sukhothai, une succession de catastrophes naturelles (inondations, secheresses,..), les Chams,..Tout cela semble avoir accéléré la volonté de la Cour d'Angkor d'aller s'installer à Phnom Penh aux alentours de 1431.
Une Apsara au Preah Akan
La re-decouverte d'Angkor et sa reconnaissance au niveau international date du XIX siecle et des travaux d'un  naturaliste francais Henri Mouhot. Le site, inscrit au patrimoine mondiale de l'UNESCO depuis 1992, est depuis réhabilite progressivement et methodiquement car il a bien sûr souffert des ravages de la guerre (plus de 40 ans de guerre au Cambodge tout de meme), des pillages des Khmers Rouges (encore eux !), et souffre aujourd'hui de l'affluence touristique ! 
Le Ta Phrom, ou la nature reprend ses droits
Le Ta Keo
 Quelques photos pour vous futurs voyageurs du Cambodge :
Un des temples ...

Ta phrom le magnifique
Les visages du Bayon

Des bonzes et la vie prend tout de suite de la couleur
Magnifique Angkor (avant l'orage)

Le Taphrom, magnifique, ou la nature reprend ses droits


samedi 23 avril 2011

Kantha Bopha: médecine et violoncelle

Rencontre avec le docteur Beat Richner, fondateur et actuel directeur des cinq hopitaux pour enfants Kantha Bopha au Cambodge. En 1975, il travaillait comme pédiatre au Kantha Bopha 1, lorsque les khmers rouges s'emparerent du pays. En 1991, apres la chute du régime de Pol Pot, sa Majesté le roi Norodom Siahnouk lui demanda de venir reconstruire l'hopital. En septembre 1992, le Kantha Bopha 1 etait officiellemnt re-ouvert.


Vingt plus tard, 5 structures existent, dont le centre Jayavarman VII de Siem Reap ou nous nous sommes rendus pour un concert gratuit de violoncelle donné par Beatocello himself (le nom de scene du Dr Beat Richner), prétexte original pour attirer les touristes de Siem Reap, les sensibiliser a l'action du Kantha Bopha et lever les fonds indispensable a son fonctionnement.

Kantha Bopha c'est chaque année* :
- 600 000 visites d'enfants malades
- 60 000 admissions d'enfants séverement malades
- 10 000 opérations de chirurgie
- 100 000 vaccinations
- 5500 naissances

Les principales maladies traitées sont la tuberculose (le cambodge est un des pays les plus touchés au monde), la dengue (qui existe a l'etat endémique), la malaria, les brulures graves, etc ...
Tous les services du Kantha Bopha sonts gratuits et ouverts a tous.
Pour les rendez-vous de vaccinations, l'hopital finance meme le transport des familles.

Pour résumé, chaque mois ce sont plus de 2000 enfants qui mourraient si Kantha Bopha n'existait pas.

Kantha Bopha existe grace a un budget de 17 millions de dollards provenant a 90% de dons privés

Par ailleurs, Kantha Bopha forme et emploie pres de 2000 cambodgiens qui recoivent des salaires tres corrects, afin d'éviter les tentations de corruptions.

Dr. Beat Richner prouve ainsi que ce n'est pas la pauvreté qui est responsable des taux de mortalité infantile  élevés dans les pays pauvres, mais bien la discrimination aux soins dont sont victimes les pauvres:
90 % des familles se rendant l'hopital Kanta Bopha ont un revenu journalier inferieur a 0,5 dollars. Elles ne peuvent donc pas payer les soins de leurs enfants.


Le Dr Beat Richner s'interroge néanmoins: pourquoi sauver la vie des enfants doit-il encore etre financé par le privé ? Cela n'interesse-t-il personne au sein du  gouvernement ? 

Il continue donc de parcourir le monde et de jouer sa musique afin de lever les fonds nécessaires. "Ce n'est pas juste une question d'aide, c'est une obligation"

Trop fort le doc' ! Ca donne envie et espoir de faire de grandes choses dans sa propre vie !

*: chiffre sur les 3 principaux centres de soins, deux a Phnom Penh et  un a Siem Reap, 
Deux nouvelles structures ont recemment vu le jour.

lundi 18 avril 2011

Kep sur mer

Nous voici a Kep, ou nous passerons le nouvel an Khmer. Nous partons avec nos copains khmers, Fred a.k.a Panda et Vatey, ainsi que les deux adorables petits frangins Visal et Piseth, 14 et 10 ans. Pour eux, ca sera bapteme de voiture, bapteme de piscine, bapteme de l'océan et de fuits de mer ! Rien que ca !


A Kep, il n'a pas vraiment de ville, il n'y a pas vraiment de plage et il n'a pas grand chose a faire. Et pourtant, l'endroit ne manque pas de charme et d'interet !

Ancienne station balnéaire crée par les francais, elle a éte par la suite completement abandonnée.
Aujourd'hui, les vieilles demeures coloniales calcinées et encore marquées des balles des khmers rouges temoignent encore de ce passé tragique malgre l'epaisse végétation qui s'est emparé d'elles.
La ville commence donc tout doucement a se réveiller de ces traumatismes et a retrouver une nouvelle vie.


Les grands projets immobiliers ne sont pas encore sortis de terre et l'on peut donc encore apprecier la quiétude des lieux, le va et vient des bateaux de peches, les couchers de soleil sur le golfe de Thailande et surtout le fameux marché au crabe !

le marché au crabes
On se fait donc de véritables petites orgies de fruits de mers (crabes, crevettes, calamards) et de poissons grillés, et apres quand on peu plus bouger, on se laisse tout simplement bercer sur un hamac !


Quant on en a marre du farniente, on part découvrir le Bokor, cette petite montagne dominant le golfe a plus de 1000m dáltitude, avec son ancien casino abandonné (et ou les esprits rodent dit-on) et son point de vue exceptionnel.


Nous passons quatre jours a Kep, de vrais vacances au milieu du voyage ! 
Un peu comme les khmers, qui profitent de la période du nouvel an pour s'offrir leur seules véritables vacances de l'année en partant rejoindre leur proches en province, nous aussi on a trouvé une petite famille cambodgienne bien sympathique ! Fred, Vatey, Awkoun chran !

jeudi 14 avril 2011

Phnom Penh

Surnommée ''la perle d'Asie du sud-est", Phnom Penh demeure une capitale bien agréable, a taille humaine et qui mérite qu'on s'y attarde quleque peu. Entres les facades coloniales du riverfront réaménagé, les nombreuses pagodes et le Palais Royal, le centre ne manque pas d'atouts. De grandes avenues quadrillent la ville et les grands projets immobiliers de grattes-ciels tardent encore un peu a voir le jour.

Et puis dés que l'on s'enfonce un peu dans quelques petite ruelles, on découvre tres vite le ''vrai'' Phnom Pen, celui des marchés aux couleurs et aux odeurs multiples, des marchands ambulants, des réparateurs improvisés, des restos de rue, etc... Ici aussi les enfants courent dans la rue, les bonzes se protégent du soleil sous un parapluie en attendant d'attrapper un moto dop et les chauffeurs de tuc-tuc font la sieste sur leur bécane... Et ici ou la, malgre la stress de la ville, on reussit toujours a attrapper quleques sourires sinceres et spontannés.

pres du Palais Royal
La capitale cambodgienne nous permet également d'affiner un peu notre connaissance de l'histoire et de la culture khmere: Musée national, Palais Royal et le tristement célebre S-21 (ancienne école qui servit de centre d'emprisonnement et de torture pendant le régime de Pol Pot).

La Pagode d'argent

Le soir, on retrouve notre copain Fred, au Cambodge depuis 3 ans et son amie Vatey qui nous emmene diner sur le fleuve Tonlé Sap qui longe le quai Sosowath avant de rejoindre le Mekong: poisson amok, Lok-lak et mangues. Délicieux et tres classe !

le quai Sisowath

dimanche 10 avril 2011

Kompong Cham

Sua Sdei a tous !

Apres quelques jours dans les contrées lontaines du Ratanakiri, nous voici sur les rives du Mekong (et oui encore !) pour une halte a Kompong Cham, troisieme ville du pays. Pour gagner le centre ville, nous traversons un immense pont de béton. Ce dernier en impose, il faut le reconnaitre, malgre une architecture moderne a laquelle je suis peu sensible ...Selon nos sources il s'agit de l'unique pont cambodgien qui traverse le puissant Mekong.
Le puissant Mekong
 Ancien port tres actif et attractif, l'activite fluviale est aujourd'hui presque inexistante due a l'amelioration en parallele du reseau routier. La ville s'est donc un peu endormi et il y regne une certaine nonchalance charmante. La ville, qui a conserve des traces de son passé colonial, ressemble a un quadrillage de petits batiments un peu delabres mais chargés d'histoires.

A bord de notre vigoureuse (encore une!) ou de notre bicyclette, nous decouvrons les alentours de Kompong Cham ... Quel plaisir !


Les champs de Lotus
D'abord en suivant le fleuve, nous arrivons en face de Koh Paen, une vaste île sablonneuse qui divise le cours du Mekong en deux sur une quinzaine de kilomètres. Chaque année vers la mi-janvier les insulaires entament la construction d’un pont temporaire entièrement fait de bambou qui disparaitra lors de la saison des pluies suivante.
Le petit pont de ..bambou

Ce véritable travail d’Hercule à la cambodgienne supporterait soit disant même les gros 4x4 ! Mais heureusement, ils sont interdits sur l'ile ! A bicyclette sur les chemins, nous decouvrons ce petit havre de paix, ces jardins luxuriants (oui oui on peut le dire !), ces maisons traditionnelles sur pilotis, le travail dans les champs et les autochtones si souriants et accueillants. Magnifique journee ponctuee de pause jus de canne, cheniang (delicieux) !

Ensuite, nous parcourons les petites routes de campagne immediatement a l'est de la ville. Meme remarque que pour la visite de Koh Paen. La vie semble si paisible et si simple (meme si ce n'est surement pas une réalité), on se laisse emporter par cette agreable atmosphere...et on se sent juste bien !
Sur les routes de  Koh Paen
De remarquable dans cette region, on retient : les champs de fleurs de lotus, les wats, les buffles, les couchers de soleil, le pont de bambous, les villages flottants !

Les villages flottants
Le cambodge est encore aujourd'hui un pays ou la population travaille a 80% dans le secteur agricole. Les campagnes sont donc un lieu de vie tres interressant á decouvrir.
La charrette cambodgienne
Apres trois jours de vadrouille dans la region, nous partons a la decouverte de Phnom Penh, ville phenix qui renait des ces cendres peu a peu depuis le traumatisme ''Annee zero'' des Khmers Rouges. 

Chop Reb Leaii !

vendredi 8 avril 2011

Cambodge: les terres rouges du Ratanakiri

Nous voici au Cambodge !

Nous décidons de partir a la découverte de la province du Ratanakiri, sorte de Wild East cambodgien. Il nous faut 4h de pistes pour rejoindre Ban Lung, la "capitale" de la province. A cause de son enclavement, la région demeure une des plus pauvres du pays. Il s'agit aussi de la seule province du Cambodge ou l'ethnie kmere est minoritaire. On y trouve une douzaine de ''minority people" dont les Tampuan, Jarai ou encore Kreung vivant dans de petits villages et ayant conservé une bonne partie de leurs coutumes ancestrales...


De Banlung a Voeun Sai, sillonant en moto les pistes ocres de la province, nous prenons une bonne dose de ruralité khmere (et de poussiere rouge sur nos vetements...) !

Station essence
Lors d'une crevaison, nous rencontrons Khien, un jeune "minority people" comme il se définit lui-meme, qui est tout a la fois etudiant, professeur, guide, peintre, journaliste  et volontaire pour une ONG locale. Il nous propose de découvrir son village Tampuan. Il nous raconte la vie au village, les cérémonies animistes liées aux croyances aux esprits (son pére est guerissuer traditionnel), les réunions autour du chef du village, les mécanismes de solidarités entres chaque famille, etc...
Maison des Esprits dans un village tampuan
En chemin vers le puit
Tisserane "a l'ancienne"
Une visite au Ratanakiri s'apprecie également grace a un environnement encore relativement préservé malgre la déforestation: jungles, cascades et lacs y sont facilement accessibles et on se se prive pas ! Surtout que les touristes se font bien rares dans la région.

lac volcanique de Yeak Lom
Ka chahng waterfall
Un peu plus loin, pres du petit village de Kachan, on se permet une petite pause baignade dans les eaux du Tonlé San, histoire de se raffraichir et de s'enlever une peu de cette poussiére rouge bien corriace. Les gamins alentours ne doivent pas avoir l'habitude de voir beaucoup de "barang" et tres vite, un jeune public se forme au bord de la riviére pour apprecier le spectacle...

Tonlé San
Dans la foret voisine se trouve un cimetiere de l'ethnie Chunchet, ou chaque défunt est représenté par un totem de bois a son effigie a cote de sa tombe. Sur les consignes des locaux, nous n'avons pas pris de photos pour ne pas deranger les esprit mais l'ambiance des lieux etait assez incroyable... Une vraie sensation de bout du monde empreint de mystisisme.

Nous avons passé 4 jours dans le Ratanakiri, entre ride sur les pistes poussiereuses, rencontres improbables et nature puissante. Malgre la course au développement du pays, on ose espérer que la région demeurera encore longtemps aussi sauvage et naturelle...